Chêne-liège

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Cette espèce monoïque et pseudo-sempervirente, fleurit d'avril à mai, avant la feuillaison et pousse jusqu'à 800 mètres d'altitude. Cette espèce postpionnière et d'une longévité de 300 ans est pollinisée par les insectes puis dispersée par les animaux. On attribue à un peuplement de chêne-liège le nom de suberaie. Le chêne-liège a une croissance lente, même quand il est jeune.

L'écorce du chêne-liège constitue un excellent isolant et le chêne-liège résiste très bien au feu.

Bois très dense et très dur, difficile à travailler et donc peu utilisé. Sa production principale est bien sûr le liège, l'ouvrier chargé d'extraire le liège étant le leveur.

Critères de reconnaissance:

(1) Petit arbre de 10 à 15 m.
(2) Tronc court et flexueux avec une écorce liégeuse, épaisse, boursouflée et crevassée.
(3) Petites feuilles (3 à 5 cm) alternes et à pétiole court, coriaces et plus ou moins dentées dont la face supérieure est vert glauque mais le verso est blanchâtre.
(4) Fleurs mâles en longs chatons jaunâtres pendants à l'extrémité des rameaux de l'année précédente, les femelles minuscules et sur la partie supérieure du rameau de l'année.
(5) Glands allongés (2-3 cm de long) de couleur rouge brique, dans une cupule à écailles inégales, mûrissant en 2 ans.
(6) Bourgeons aux écailles tomenteuses, essentiellement sur les terminaux.