Gui
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Rare au bord de la Méditerranée, le gui est commun en France partout ailleurs jusqu'à une altitude de 1500 mètres et on le rencontre sur les arbres qu'il parasite en formant des boules d'une cinquantaine de centimètres visibles toutes l'année (espèce sempervirente). Dioïque, viscum album fleurit de mars à mai. Friands de ses baies gluantes, les oiseaux (dont les grives et les merles), se chargent involontairement de sa propagation en cherchant à se débarrasser de ses graines en frottant leur bec contre les branches des arbres sur lesquels ils sont perchés. Une fois germée, la graine perce l'écorce et gagne le jeune bois en développant des racines traçantes qui absorbent la sève de l'arbre et peuvent entraîner de sérieux dommages à son hôte. Le bois sera alors dit guité Le gui est attaché à certaines traditions : Les
druides le ramassaient sur les chênes, où il est rare, tandis qu'une branche
de gui attachée à la porte d'une maison indiquait qu'on y produisait du cidre.
En Angleterre, une jeune fille vue le soir de Noël sous une branche de gui doit
se laisser embrasser par celui qui l'a rencontrée ainsi.
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Critères de reconnaissance:
- (1) Feuilles opposées.
- (2) Fleurs jaunes groupées en glomérules à l'aisselle des feuilles.
- (3) Baies de petite taille (5 mm), blanches en général et tirant vers le jaune chez le gui du sapin.
- (4) Rameaux verts et cassants.
Données autécologiques:
Écogramme |
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Xérophiles |
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Mésoxérophiles |
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Mésophiles |
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De milieu frais |
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Hygroclines |
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Mésohygrophiles |
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Hygrophiles |
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Très acides |
Acides |
Assez acides |
Peu acides |
Neutres |
Calcaires |
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