Chêne rouge

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Espèce monoïque qui fleurit en mai, on utilisera ce grand arbre de 25-35 mètres en plantation pure ou comme enrichissement de taillis sous futaie. D'une longévité de 150-200 ans, on peut le trouver jusqu'à 800 mètres d'altitude. Le chêne rouge a une croissance juvénile très forte et rejette de souche. Le chêne rouge doit son nom à la couleur que prennent ses feuilles en automne.

Son aire naturelle est la moitié Est des États-Unis. Il fut introduit au 18^ème siècle en ornement puis utilisé en reboisement depuis la fin du 19^ème siècle, principalement dans le Nord-est et le Sud-ouest.

La grosseur de ses vaisseaux lui interdit une utilisation pour la tonnellerie; on peut néanmoins le trancher et l'utiliser en ébénisterie.

Critères de reconnaissance:

(1) Jeunes rameaux lisses, glabres, vert rougeâtre, alternes et redressés.
(2) Grandes (12-20 cm) feuilles alternes comportant 7-9 lobes terminés par à 3 pointes.
(3) Glands assez gros, bruns violacé et mûrissant en 2 ans. La cupule est presque plate (en forme de béret basque) et englobe le gland.
(4) Bourgeons ovoïdes, assez allongés, ils sont très pointus et disposés en grappe au bout du rameau. Dotés de nombreuses écailles, ils sont presque violacés.
(5) Écorce d'abord lisse et gris verdâtre pouvant être confondue avec celle du châtaignier puis se crevassant longitudinalement mais peu profondément.
(6) Fleurs mâles en chatons jaune verdâtre pendants à la base de la pousse, les petites fleurs femelles en chatons présents le long de la pousse.
(7) Confusion possible avec le chêne des marais (lobes plus profondément découpés, souvent jusqu'aux 3 quarts du limbe).